Trois personnes de la région de Montréal sont accusées d'outrage, indécence ou indignité envers un cadavre humain, en lien avec le corps qui a été retrouvé dimanche à Québec, tout près des limites de Saint-Augustin-de-Desmaures.
Dimanche soir, la Sûreté du Québec (SQ) a arrêté les trois suspects à bord d’un véhicule à Kahnawake : François Bouchard, âgé de 31 ans, Cassandra Major, 31 ans, et Jean-Philippe Lamontagne, 44 ans. La voiture a également été fouillée.
Les trois suspects sont incarcérés à Mascouche et ont comparu à distance au palais de justice de Québec, lundi après-midi. Leur comparution pour remise en liberté est toutefois remise à vendredi matin puisque d'autres accusations risquent d'être ajoutées à leurs dossiers.
Les trois accusés ont des antécédents judiciaires. Selon les informations de Radio-Canada, l'événement serait lié au crime organisé.
Le corps a été découvert dimanche après-midi sur le terrain de L'ABC de l'arbre, une entreprise spécialisée en arboriculture, sur l'avenue Notre-Dame.
Entre-temps, les accusés ont également l'interdiction de communiquer avec Samuel Gauvin, le propriétaire de l'entreprise où le corps a été retrouvé.
De Contrecœur à Québec
Les autorités ont été appelées à se rendre dans le nord de l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap‑Rouge vers 13 h 30. C'est alors qu'elles ont fait la découverte du corps inanimé qui serait dans un état difficilement identifiable.
C'est la cinquième enquête pour meurtre à Québec cette année. La SQ collabore avec le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) sur ce dossier, puisque plusieurs éléments recueillis sur place ont permis de faire le lien avec un meurtre qui serait survenu à Contrecœur, en Montérégie.
La SQ n'a d'ailleurs pas encore dévoilé d'information par rapport à l'identité de la victime. Une autopsie sera pratiquée.
Les enquêteurs examinent également une scène de crime dans un quartier résidentiel de Contrecœur. Le Service de l’identité judiciaire et le Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale se trouvent sur place. Un périmètre de sécurité a été établi.
L’enquête se poursuit pour déterminer les causes et circonstances du décès de la victime.