Un article écrit par Charles Rioux

PhOSM : une première expérience immersive à l’OSM 

Arts > Musique classique

Avec ses vastes paysages et ses instruments géants, l'univers visuel de PhOSM a quelque chose de résolument onirique. Cliquez ici pour afficher l'image d'en-tête
Avec ses vastes paysages et ses instruments géants, l'univers visuel de PhOSM a quelque chose de résolument onirique.

L’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) proposera mercredi une première expérience immersive aux mélomanes, avec l’aide de la technologie d’Oasis Immersion et du studio Phosphen. Le public sera plongé dans un univers visuel poétique rythmé par des pièces classiques, ainsi que par le violon d’Andrew Wan et la harpe de Jennifer Swartz.

La soirée, organisée au profit du Cercle des jeunes ambassadeurs et du Cercle des mélomanes de l’OSM, débutera à 19 h aux Galeries du Palais avec une expérience immersive d’une trentaine de minutes, où les images seront en symbiose avec une sélection de pièces classiques mise sur pied avec soin par l’équipe artistique de l’OSM.

Pendant l’expérience de 40 minutes, le public pourra par exemple avoir l’impression d’entrer dans un instrument de musique, ou découvrir des paysages québécois parsemés d’instruments géants et projetés sur les murs, explique Stéphanie Faucher, conseillère au développement des Cercles philanthropiques à l'OSM.

En deuxième partie de soirée, l’ambiance sonore et visuelle sera reléguée au second plan pour faire place à Andrew Wan et Jennifer Swartz, respectivement violon solo et harpe solo de l’OSM, qui interpréteront trois pièces : la Sonate en si mineur de Bach, les Six danses populaires roumaines de Bartok et Café 1930 d’Astor Piazzolla.

L’événement se poursuivra ensuite avec la DJ Claire Kenway et le VJ et artiste multidisciplinaire Diagraf, qui animeront une soirée festive, toujours dans le thème de la musique classique.

PhOSM a été rendu possible grâce à la participation de Phosphen, une nouvelle branche de la boîte B-612 spécialisée dans la création d’expériences immersives, ainsi que la technologie imaginée par le centre Oasis Immersion, qui a fait courir les foules avec l’exposition Van Gogh : distorsion, récemment prolongée jusqu’au 21 mai à Montréal