Professeur à l’Université Queen’s, Mohamed Khimji le concède : il y a toujours des sceptiques lorsqu’on intègre la culture pop à un cours universitaire. Mais il ne s’en soucie pas. Il offrira bientôt un cours de droit axé sur Taylor Swift. « Les gens haineux continueront de haïr », dit-il.

En septembre prochain, dans le cours Law (Taylor’s Version), les étudiants apprendront le droit du divertissement grâce aux différentes expériences et batailles juridiques de la star planétaire Taylor Swift.

Le réenregistrement des albums, dit le professeur, devrait être étudié dans un cadre universitaire en raison de l’impact de la décision de l’artiste sur l’industrie musicale.

Une nouvelle manière de négocier

En réenregistrant ses chansons, Taylor Swift a changé la manière dont négocient les maisons de disques et les musiciens, a expliqué sur les ondes de l'émission Ontario Morning celui qui se décrit lui-même comme un Swiftie.

En 2019, l’ancienne maison de disques de l’artiste, Big Machine Records, a été vendue, tout comme les bandes maîtresses – les enregistrements originaux – de ses six premiers albums.

Taylor Swift a dénoncé la vente de cette maison de disques puisqu’elle estimait ne pas avoir eu la chance de racheter son travail.

Elle a donc choisi de réenregistrer ses six premiers albums; en date d’aujourd’hui, quatre d’entre eux sont sortis : Fearless, Speak Now, Red et 1989.

Mohamed Khimji soutient que les problèmes juridiques qu’a dû affronter Taylor Swift aideront ses étudiants à comprendre comment fonctionne le droit à l’extérieur des classes.

C’est le deuxième cours à l’Université Queen’s avec une thématique Taylor Swift. Il y a deux ans, cet établissement de Kingston, en Ontario, a aussi offert un cours sur l’écriture de cette artiste américaine.

Avec les informations de CBC