Un article écrit par Radio-Canada

Une truite pesant plus de 22 kg fait la joie d’une pêcheuse

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Brad Sadkosky, Sam Boucha et Brad Molloy posent avec leur prise record.Cliquez ici pour afficher l'image d'en-tête
Brad Sadkosky, Sam Boucha et Brad Molloy posent avec leur prise record.

Sam Boucha, une résidente de Red Lake, dans le Nord-Ouest de l'Ontario, est partie pêcher la semaine dernière sans se douter qu’elle allait faire une prise spectaculaire : un immense poisson pesant au moins 22 kg.

Un certain mystère plane autour du poids exact puisque le poids maximum que pouvait mesurer sa balance était de 50 livres, soit un peu plus de 22 kg.

Selon les calculs de sa taille et de sa circonférence, le poids est estimé à 28 kg et c'était lourd [...] je pouvais à peine le tenir.

Sam Boucha

Afin de profiter d’une journée de congé, Mme Boucha et son petit ami, Brad Molloy, ont décidé d'aller à la pêche sur glace, le 3 mars.

Or, puisque leur traîneau ne fonctionnait pas très bien ce jour-là, ils se sont installés à un endroit différent qu’à l’habitude, mais où ils avaient déjà eu un certain succès.

Peu après leur arrivée, un poisson a mordu à l’hameçon ; une ligne que Sam Boucha avait installée s’est soudainement tendue et, lorsqu'elle est allée la vérifier, elle raconte avoir eu l’impression de tenter de soulever un poids mort.

J'ai déjà attrapé une truite de presque 16 kg et ce poids me semblait similaire, alors nous étions vraiment emballés, raconte-t-elle.

[Nous] avons fini par remonter une truite d’environ 1,45 m, de presque 80 cm de circonférence [...], c'était irréel!

Sam Boucha

Il leur aura fallu près d'une heure pour sortir le poisson du lac. Mme Boucha et M. Molloy ont finalement même dû percer un deuxième trou afin de sortir le poisson du lac puisque leur prise était trop grosse pour passer à travers le trou existant.

Pendant que le trou se faisait percer, Mme Boucha a dû tenir le poisson à mains nues, un bras complètement submergé dans l’eau gelée du lac puisque sa prise n’était plus accrochée à la ligne.

J'étais gelée, s’est exclamée Mme Boucha. Nous avions une cabane pour nous réchauffer après, donc ça allait, mais oui, c'était à mains nues, le bras dans le trou jusqu'à mon épaule, tenant ce poisson jusqu'à ce que le deuxième trou soit percé.

En voyant sa prise, Mme Boucha s’est avouée folle de joie. Une prise, qu’elle qualifie d’irréelle, ayant nécessité tout un effort d’équipe.

Le poisson est finalement mort alors qu’ils le sortaient du trou.

Mme Boucha prévoit faire naturaliser le poisson afin de l’exposer dans le chalet familial ou chez elle.

Elle a également fait don de la nageoire pectorale et d'un os oculaire au ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario pour des fins de recherche et afin de connaître l’âge du poisson.

Bien que certains soient contrariés que le poisson n’ait pas survécu, Mme Boucha affirme que la majorité des gens partagent son enthousiasme. Dans l'ensemble, l'expérience a été positive et elle a reçu d'excellents commentaires sur les réseaux sociaux.

[Un commentaire] était de la part d'un ami de la famille ici, à Red Lake, qui m’a dit : "tu es une déesse de la pêche", raconte-t-elle avec fierté.

Avec les informations de Jasmine Kabatay, de CBC