Un article écrit par Radio-Canada

Incendie mortel sur la rue Frontenac à Gatineau

Justice et faits divers > Accidents et catastrophes

Une personne est morte à la suite d’un incendie, tôt dimanche matin, à Gatineau. Selon une voisine, la victime serait une femme.

Le feu s’est déclaré dans un immeuble de cinq logements au 4, rue Frontenac.

Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 4 h 30. Quand ils sont arrivés, ils ont constaté une fumée dense, mais ils ont vite maîtrisé l’incendie.

Ces derniers ont trouvé une personne inconsciente dans l'un des logements. Les ambulanciers ont tenté des manœuvres de réanimation sur elle, sans succès. Elle a été emmenée à l’hôpital de Hull où son décès a été constaté.

Sept autres personnes ont été évacuées, mais la plupart d'entre elles ont pu regagner leur logement. Il y a un seul des cinq appartements dans lequel les occupants n'ont pas pu retourner.

Interrogé par Radio-Canada dimanche, Michèle Brunet, une résidente du bâtiment sinistré, rapporte avoir été évacuée durant l'incendie. Si elle a pu retourner dans son logement au courant de la matinée, elle sera finalement relogée par la Croix-Rouge suite aux dégâts constatés.

On a pu retourner dans notre logement vers 10 h ce matin, mais je suis la seule qui est évacuée parce que les dommages sont dans les chambres de mes enfants, les plafonds vont probablement s'effondrer, évoque-t-elle très émue.

Selon le communiqué émis par les pompiers au sujet de l'incendie, aucun avertisseur de fumée n'était présent dans l'immeuble. Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) rappelle l'importance d'en posséder et de vérifier leur bon fonctionnement.

Avec l'assistance du service incendie, il y a des inspections qui peuvent être faites dans les blocs d'appartements pour les systèmes de protection d'incendie et les avertisseurs sonores. Évidemment, il faut vérifier à chaque année pour changer les batteries et s'assurer que ça fonctionne pour éviter ce genre de situation, souligne le lieutenant David Blais.

Des enquêteurs du SPVG tentent par ailleurs de déterminer les causes de l’incendie. Mais selon eux, il est encore trop tôt pour savoir s’il s’agit d’un événement de nature suspecte.

Avec les informations de Rebecca Kwan