Un article écrit par Radio-Canada

Budget : Doug Ford n’est pas prêt à aider Toronto pour l’instant

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Le premier ministre ontarien, Doug Ford, dit que les élus à Toronto doivent restreindre les dépenses.Cliquez ici pour afficher l'image d'en-tête
Le premier ministre ontarien, Doug Ford, dit que les élus à Toronto doivent restreindre les dépenses.

Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, fait la sourde oreille aux demandes d'aide financière de la Ville Reine à la veille du dépôt du budget provincial, affirmant que le prochain maire de Toronto devra restreindre les dépenses.

La Ville réclame 1 milliard de dollars des gouvernements fédéral et provincial pour équilibrer son budget 2023.

En point de presse mercredi, Doug Ford a rétorqué que la province avait déjà donné à Toronto des centaines de millions de dollars, probablement plusieurs milliards, citant l'exemple du transport en commun.

Mon message pour le prochain maire : il faut être prudent financièrement. On ne peut pas gaspiller les deniers publics.

Doug Ford, premier ministre de l'Ontario

La mairesse adjointe de Toronto, Jennifer McKelvie, a affirmé mercredi qu'elle espérait de l'aide financière dans le budget provincial, demandant entre autres 48 millions pour le logement abordable et 235 millions pour sortir de la pandémie.

Elle dit que la Ville ne peut pas toujours puiser dans ses réserves pour équilibrer le budget annuel.

On ne veut pas siphonner nos REER pour payer l'épicerie.

Jennifer McKelvie, mairesse adjointe de Toronto

Trouver des économies

M. Ford a répété mercredi une affirmation, démentie par plusieurs experts, selon laquelle son frère Rob Ford et lui avaient trouvé des économies de 1 milliard dans le budget municipal lorsqu'ils étaient à la tête de la Ville.

Pour lui, le prochain maire qui sera choisi le 26 juin doit trouver des économies plutôt que d'augmenter le fardeau des contribuables. C'est facile de hausser l'impôt foncier, dénonce-t-il.

Il a promis de ne pas se mêler de la course à la mairie, après avoir affirmé en février que les Torontois seraient « foutus » s'ils élisent un candidat de la gauche.