La décision des centres de services scolaires des Sommets et des Haut-Cantons de tenir une journée pédagogique lors de l’éclipse solaire du 8 avril est critiquée par l'Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec. Celle-ci estime qu’il s’agit d’une occasion éducative ratée.

On est très déçus de cet enchaînement qu’on voit depuis quelques semaines, a mentionné la directrice de l’Association, Camille Turcotte, au micro de Par ici l'info. Cette dernière dit toutefois comprendre les enjeux logistiques qu’engendre cet événement dans les écoles.

Mais plusieurs centres de services scolaires ont affirmé et réaffirmé qu’ils restaient ouverts, mentionne-t-elle. Ils ont trouvé des solutions. C’est un événement exceptionnel, donc trouvons des solutions exceptionnelles.

On a le sentiment que ces décisions ne sont pas tellement prises pour protéger les élèves, mais pour protéger les directions contre d’éventuelles poursuites. On a l’impression qu’il y a plusieurs fausses conceptions par rapport à l’éclipse, comme si le Soleil allait être plus dangereux à regarder.

Camille Turcotte explique que le Soleil est toujours dangereux à regarder à l'œil nu. Ce qui va arriver le 8 avril, c’est que l’on veut absolument l’observer à l'œil nu, parce que la lune en s'interposant entre la Terre et le Soleil va nous offrir un spectacle magnifique.

Selon la directrice, il suffit de se procurer du matériel adéquat, tel que des lunettes munies de filtres spéciaux, pour assurer sa sécurité. On pense que le risque est exagéré par les directions des centres de services scolaires.

Elle suggère de préparer des activités avant l’événement. On pense que la meilleure place pour regarder les éclipses, c’est certainement à l’école, bien encadré par des adultes.

Les écoles sherbrookoises doivent annoncer leur plan pour l’éclipse du 8 avril au retour de la relâche.