Denis Shapovalov a accédé vendredi au troisième tour du Masters 1000 de Madrid en battant en deux manches Tomas Martin Etcheverry, 27e du monde.

Le Canadien, classé 132e à l'ATP, se sent à l'aise sur la terre battue madrilène.

Il a réussi de peine et de misère à gagner la première manche, ce qui l'a libéré.

Au terme d'une deuxième manche moins compliquée, il a sorti l'Argentin avec un score de 7-6 (7/3) et 6-3, au bout de 2 h et 3 min d'efforts.

C'est un adversaire dangereux sur terre battue, alors cette victoire est pour moi un pas dans la bonne direction, a dit Shapovalov à Radio-Canada.

Les conditions n'étaient pas idéales. Il y avait des rafales et j'ai eu du mal avec mon service. Mais j'ai pu rebondir, a-t-il ajouté.

Shapovalov n'a en effet pas brillé au service. Il a bien réussi 8 as dans ce match, mais il n'a mis que 58 % de ses premières balles en jeu et a commis 12 doubles fautes.

Mon bandage au genou est une simple précaution, a rassuré Shapovalov. Je n'aurais pas joué à ce niveau si j'étais incommodé par mon genou.

C'était le premier affrontement entre les deux joueurs.

Tenu à l'écart pendant près de six mois, l'Ontarien né à Tel-Aviv atteint le troisième tour pour la deuxième fois depuis son retour au jeu, en janvier. Il a pu accéder au tableau principal en raison de son classement protégé.

Shapovalov a tout intérêt à retrouver son service, car il va devoir affronter l'Allemand Alexander Zverev, 4e tête de série, au prochain tour.

Les Québécois Félix Auger-Aliassime (35e) et Leylah Annie Fernandez (35e) participent également à ce tournoi et disputeront leur match de deuxième tour samedi.

Auger-Aliassime a rendez-vous avec le Français Adrian Mannarino (20e), tandis que Fernandez croisera le fer avec la Tunisienne Ons Jabeur (9e).

Alcaraz sans trembler

Carlos Alcaraz, no 2 du monde, a facilement défait le Kazakh Alexander Shevchenko (59e), en deux manches de 6-2 et 6-1 en 68 min.

C'était leur premier affrontement.

Je me suis senti très bien sur le court, je n'ai pas eu mal à l'avant-bras, a précisé l'Espagnol. C'est quelque chose qui me trottait dans la tête, sur chaque coup droit, sur chaque balle appuyée.

J'ai joué un match très complet, je me suis surpris moi-même du niveau auquel j'ai joué. Mais le principal, c'était de savoir comment j'allais me sentir et si j'allais ressentir quelque chose. Ça n'a pas été le cas et j'en suis très content, a-t-il indiqué.

C'est donc en pleine possession de ses moyens qu'Alcaraz se mesurera au prochain tour à un adversaire qu'il n'a jamais affronté, le Brésilien Thiago Seyboth Wild, 63e à l'ATP.