Un article écrit par Radio-Canada

Paris 2024 reçoit officiellement la flamme olympique

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La flamme olympique lors d'une cérémonie à Athènes

La flamme des Jeux olympiques de 2024, allumée le 16 avril à Olympie, a été remise vendredi par la Grèce à Tony Estanguet, président du comité d'organisation, lors d'une cérémonie au Stade panathénaïque d'Athènes.

La flamme embarquera samedi à bord du trois-mâts Belem pour rallier la ville portuaire de Marseille au sud de la France, le 8 mai.

Tony Estanguet a annoncé que le nageur Florent Manaudou, quadruple médaillé olympique et notamment champion du 50 m nage libre en 2012, sera le premier porteur.

C'était une évidence pour nous que la flamme revienne en France dans les mains d'un athlète olympique, l'un des plus emblématiques de sa génération, a dit Tony Estanguet lors de sa prise de parole, avant de recevoir la flamme des mains de Spyros Capralos, président du Comité olympique hellénique.

Quelle chance d'avoir l'une des fratries les plus mythiques du sport français pour cette formidable aventure a-t-il ajouté, en référence au fait que la sœur aînée de Florent, Laure Manaudou, avait été la première relayeuse française à Olympie le 16 avril.

Le relais en Grèce a abouti dans l'enceinte historique, qui avait accueilli les premiers Jeux de l'ère moderne en 1896.

Après son arrivée à Marseille le 8 mai, elle entamera son parcours en France, en passant notamment par les Antilles et la Polynésie française, pour arriver dans la capitale le jour de la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet.

Marseille se prépare à toute éventualité

À 12 jours de l'arrivée de la flamme, les forces de l'ordre sont déjà déployées dans la ville pour une sécurisation qui va monter en puissance.

Le quartier du Vieux-Port sera complètement étanche, avec la mobilisation notamment de policiers, de démineurs, de brigades nautiques et d'un dispositif antidrones.

Avant son entrée dans le port, le Belem naviguera dans toute la rade et sera entouré d'une flottille de 1024 bateaux, qui auront été inspectés et déminés.

En cas de gros coup de vent le 8 mai au soir, soit supérieur à 25 nœuds (46 km/h), qui empêcherait l'entrée du Belem dans le port, il est prévu une solution de rechange.