Un article écrit par Radio-Canada

Jay Baruchel incarne le cofondateur de BlackBerry au grand écran

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Le réalisateur Matthew Johnson, au centre, est accompagné de ses acteurs Glenn Howerton et Jay Baruchel le soir de la première de «BlackBerry» à la Berlinale, le 17 février 2023.Cliquez ici pour afficher l'image d'en-tête
Le réalisateur Matthew Johnson, au centre, est accompagné de ses acteurs Glenn Howerton et Jay Baruchel le soir de la première de «BlackBerry» à la Berlinale, le 17 février 2023.

« Imagine un téléphone portable et une messagerie électronique tout-en-un. » C’est ainsi que commence la bande-annonce du film BlackBerry, qui raconte l’ascension et la chute de l’entreprise ontarienne de communication mobile Research In Motion.

L’acteur canadien Jay Baruchel incarne le cofondateur de BlackBerry, Mike Lazaridis, aux côtés de l’Américain Glenn Howerton, qui prête ses traits au codirecteur de l'entreprise, Jim Balsillie.

Le film a eu sa première mondiale à la Berlinale en février et a récemment été projeté à Austin, au Texas, à l’occasion du festival South By Southwest.

BlackBerry prendra l’affiche au Canada le 12 mai.

Tourné en grande partie dans la région de Hamilton, en Ontario, le long métrage s’appuie sur le livre Losing the Signal: The Spectacular Rise and Fall of BlackBerry, écrit en 2015 par les journalistes du Globe and Mail Sean Silcoff et Jacqui McNish.

On y raconte comment deux entrepreneurs ont formé un duo improbable pour déjouer la concurrence avec des innovations et des tactiques révolutionnaires avant de s’égarer et de tout perdre.

Rois éphémères du secteur

À un moment donné, Research in Motion contrôlait 50 % du marché des téléphones portables, a indiqué en entrevue à CBC le réalisateur Matt Johnson, qui interprète dans son propre film l’autre cofondateur de BlackBerry, Douglas Fregin.

Pour un bref instant, une entreprise canadienne surpassait Apple dans le monde de la téléphonie mobile, a-t-il ajouté.

Parmi les autres membres de la distribution de BlackBerry, on trouve Cary Elwes, qu’on a pu voir dans Stranger Things, ainsi que les Canadiens Saul Rubinek et Michael Ironside.